Jumelles De CœUr (4/X)

Chapitre 4 : Le pourboire

Vendredi 22h30 :

Face à la glace, dans ma salle de bain, le visage toujours livide. Je dois me reprendre, je suis attendue au club à minuit. Je m’asperge le visage d’eau, puis me le sèche rapidement avec une serviette. J’ai repris un peu de couleur, mais pas suffisamment, une pointe de fond de teint fera l’affaire. Je n’aime pas me maquiller, préférant mon visage au naturel. En revanche, je m’applique sur les lèvres un rouge très prononcé, un léger mascara noir et pour finir un fin trait de crayon pour allonger mon regard. Je n’ai pas besoin de plus, un simple coup d’œil sur l’ensemble me redonne confiance, et c’est toujours nue que je retourne vers ma chambre, face à la webcam, pour m’habiller. J’enfile un porte-jarretelle noire auquel j’ajoute un string en dentelle noir lui aussi. Pour ma poitrine, je choisis un soutien-gorge sans bonnet mettant en valeur mes seins sans pour autant nécessiter son retrait pour dévoiler ma poitrine nue. Une robe noire courte et moulante, dos nu, recouvrira le tout. Satisfaite de mon look a première vue chic-sexy, je vois que mon excitation est toujours visible par mes tétons érigés déformant la toile sur ma poitrine. Une veste longue suffira à cacher cette vue dans la rue. Enfin, des escarpins finiront ma tenue.

« Tu es magnifique Ina, j’espère qu’ils ne finiront pas rien qu’en te voyant.
-Ahah, il ne manquerait plus que ça. Bon, je suis déjà super en retard, je dois y aller.
-Bonne chance mademoiselle, et que ta belle petite chatte s’en souvienne !
-Merci bébé, je te raconte tout demain. Bisous, je t’aime »

Ca y est, je l’ai lâché, l’air de rien. Je ne peux plus reculer, j’espère seulement ne pas m’embarquer dans une histoire qui me brisera le cœur. Je me dirige vers la porte, et n’oublie pas de lancer mon habituel :

« Bonne soirée Clara ! »

Arrivée en bas des escaliers une voiture m’attend, comme prévu, commandée par voyeur anonyme.



« Bonjour mademoiselle. Installez-vous. Monsieur s’est occupé de tout, nous devrions être arrivés dans une heure environ. Vous avez un petit bar entre les accoudoirs, faites-vous plaisir, les consommations sont déjà payées. Mettez-vous à l’aise.
-Très bien, merci »

Je n’en reviens pas du luxe dans lequel je suis accueillie. Ce n’est pas une limousine, certes, mais en comparaison du taxi auquel je m’attendais, je dois avouer qu’il a su me surprendre. La voiture a déjà démarré lorsque je me décide à ouvrir l’accoudoir, pour y trouver une bouteille de champagne que je sais hors de prix, ainsi qu’un petit mot :

« Tout est déjà réglé ma petite salope, je te laisse le soin de t’occuper du pourboire »

Je ne peux empêcher un sourire de se dessiner sur mes lèvres. Il me connait tout simplement par cœur. Je retire enfin ma veste, dévoilant ma robe devenue provocante, celle-ci s’étant relevée en m’asseyant, révélant en partie mon porte-jarretelle, mes tétons excités déformant le tissu au niveau de ma poitrine. Le chauffeur me jette régulièrement des coups d’œil, j’en suis certaine. Très professionnels et très discrets, mais néanmoins excités. Le pourboire …

« Je ne me suis même pas présentée, je m’appelle Ina. Comment puis-je vous appeler.
-Merci madame Ina, mais Chauffeur sera mon nom pour ce soir. Oubliez ma présence, et profitez de votre soirée. J’ai oublié de vous dire, excusez-moi, mais vous avez un accès wifi privilège payé par Monsieur. Le mot de passe est simple : pourboire.
-Très bien merci beaucoup. »

Je suis encore troublée, autant par le code wifi que par le comportement du chauffeur. Il a rougit, j’en suis certaine, quand je lui ai dit mon nom, et n’a depuis plus tourné son regard vers moi dans son rétroviseur, sans compter cette façon de l’appeler, pourquoi tant de froideur ? Puis ce mot de passe, et cet accès wifi …
Tout à coup, le sens de cette situation me vient. Encore une fois, il me connait par cœur, et je sais ce qu’il attend de moi.
C’est sa première erreur, et je ne vais pas le rater. La poitrine bombée pour étirer le tissu de ma robe et faire ressortir encore plus la déformation due à mes tétons, d’une voix suave j’interroge :

« Chauffeur, dites-moi, qu’est-ce que Monsieur vous a ordonné d’autres pour cette course ?
Son regard se tourne à nouveau vers ma réflexion dans son rétroviseur, il rougit à nouveau.
-Simplement de vous informer de ce que Monsieur a préparé pour vous, et d’obéir à tous vos ordres sauf un seul.
-Humm, très bien je vois. »

Son regard est de plus en plus souvent posé sur moi, et pour l’appâter encore un peu plus je fais glisser mes mains le long de mes cuisses pour relever ma robe à la limite de mon string. « Et qu’est-ce que Monsieur vous a promis en échange ? »
Ses yeux semblent sur le point de sortir de leur orbite. Il est à moi.

« Je, je, …
-Oui ?
-Je ne sais pas trop si je dois vous le dire, Ma, Madame.
-Ne devez-vous pas obéir à tous mes ordres ?
-Si bien sûr Madame, mais c’est le genre de chose dons nous ne parlons pas avec les clients.
-Ne me faites pas répéter ma question Chauffeur !
-Oui Madame. Monsieur m’a assuré que j’obtiendrai le meilleur pourboire de ma carrière ce soir.
-Humm je vois, et à quoi pensez-vous ?
-Je ne sais pas Madame, c’est au client de décider. Vous avez une idée de ce dont parlait Monsieur ? »

Tiens tiens, il semble enfin prendre un peu plus confiance. D’un coup, j’écarte les cuisses révélant définitivement ma tenue sous le bas de ma robe.

« C’est moi qui pose les questions, pas l’inverse !
-Oui Madame, désolé.
-Bien, votre pourboire, c’est maintenant que vous l’aurez, à condition que vous m’obéissiez bien. Quoi qu’il se passe, restez concentré sur la route, nous arrêterons bientôt sur une aire pour discuter plus calmement. Vous m’avez comprise ?
-Oui Madame. »

La situation m’excite de plus en plus.
Pourtant je n’ai pas encore bien observé mon chauffeur. Il doit avoir 40-45 ans. Rasé de près, brun aux cheveux courts, un peu en surpoids. Il n’est pas vraiment mon type, mais il lui au moins a déjà rencontré mon voyeur. Il fera l’affaire, et puis je sens mon string commencer à mouiller, ce qui est plutôt bon signe. Un doigt glisse sous l’élastique pour récupérer un peu de ma cyprine. Je le retire et le met à ma bouche pour aguicher mon chauffeur.

« Dites-moi chauffeur, comment me trouvez-vous ?
-Madame, je ne peux, …
-Je vous ai posé une question, et je déteste me répéter !
-Oui Madame, je m’excuse. Vous êtes très belle madame, très attirante. »

J’écarte les jambes, et pose mes pieds sur la banquette afin de lui donner une vue plongeante sur mon entrejambe.

« C’est tout ce que vous pensez ? C’est un peu décevant je vous l’avoue. N’avez-vous pas des idées plus lubriques en me regardant ? Je vous ordonne d’être sincère !
-Oui Madame, je ne peux que regretter de devoir garder ma concentration sur la route et ne pas vous observer dans cette position difficilement totalement appréciable par le rétroviseur. Votre corps est un appel au sexe, et si seulement je pouvais l’oser, je plongerai mon visage entre vos cuisses à l’arrière de votre voiture, avant de vous mettre à quatre pattes pour vous sodomiser en levrette jusqu’à ce que vous hurliez de plaisir à en réveiller tous le voisinage. »

Je dois faire une tête horrible tant je suis surprise par sa réponse si cavalière.

« Vous ais-je choquée Madame ? Je m’en excuse platement !
-Chauffeur, il m’en faudrait plus pour être choquée, mais ce n’est pas vous qui me ferai crier ce soir, j’en suis désolée, de même que vous n’oserez pas faire ce que vous avez suggéré, n’est-ce pas ?
-Non Madame, bien entendu. »

Je vois sa tête déconfite, j’ai dû pousser ses espoirs un peu trop loin. Il est temps de vraiment lui donner son pourboire.


« En revanche Chauffeur, je crois qu’il est temps que vous me voyiez réellement. Arrêtez-vous à la prochaine aire !
-Vous êtes sûre Madame, vous ne risquez pas d’être trop en retard ?
-Même si j’apprécie grandement votre avenance, je vous ai déjà dit que je déteste me répéter.
-Oui madame, mes excuses, il y en a une dans 5 kilomètres.
-Parfait. »

Je n’y tiens plus, et décide de retirer mon string afin d’avoir un accès directe à ma chatte en feu. Un doigt se glisse entre mes lèvres intimes, rejoints très rapidement par un deuxième puis un troisième. Les yeux à demi clos, je sens l’orgasme monter de plus en plus fort. Je gémis, je ne peux ni ne veux me retenir, mon auditoire doit en profiter.

« Nous sommes arrivés Madame. »

Je rouvre les yeux de surprise, je crois bien que 5km ne m’ont jamais parus aussi courts. Mon chauffeur quant à lui se trouve toujours face au volant, la tête un peu baissée. Il a en revanche eu le bon goût de choisir un place peu éclairée, nous offrant un semblant d’intimité.

« Eh bien, maintenant que vous ne conduisez plus, qu’attendez-vous pour me regarder de plus près ? »
Sans même me répondre, et avec une vivacité surprenante, mon chauffeur de tourne vers moi. Sans même me regarder dans les yeux son regard avide se pose immédiatement sur ma petite chatte.
« Touchez-moi Chauffeur. »

Il semble en transe lorsque son doigt tremblant se dirige vers moi, et se pose un peu brusquement sur mon clitoris qu’il commence à masser, ce qui dans mon excitation actuelle me provoque quasi-immédiatement un orgasme. Je profite un petit moment, mais c’est lui doit recevoir son pourboire, pas sa passagère.

« Arrêtez-vous, tournez-vous vers la route, et sortez votre sexe de votre pantalon. »

Il croise mon regard, des yeux bleus très profonds, à m’en faire fondre, et se tourne surpris vers l’avant de la voiture. Ses mains tremblent toujours en ouvrant son pantalon et en sortant son sexe. Je décidé de ne pas le regarder directement préférant me plonger à nouveau dans ce regard grâce au rétroviseur.

« Chauffeur, je vais vous branler, et vous jouirai entre mes mains. Vous ne chercherez pas à me toucher, ni à recevoir plus que ce que je vous donnerai. Et vous répondrai en détail à toutes les questions que je poserai, est-ce bien clair ?
-Oui Madame. »

Je le sens trembler d’impatience lorsque je passe ma main sur son torse et cherche à l’aveugle cette bite que je me refuse à regarder. Je la trouve, et presque étonnamment je la sens épaisse entre mes mains, n’arrivant pas à en faire le tour. Il est circoncis, et son gland lisse et proéminent forme un chapeau rendant le tout certes peu long, mais dont l’étirement vaginal promis me fait mouiller de plus belle. Ma main commence à glisser de haut en bas.

« Bien, profitez, mais n’oubliez pas de répondre à mes questions. Tout d’abord, savez-vous où vous m’accompagnez ?
-Oui et non Madame, j’ai entendu des rumeurs, mais je n’y suis jamais entré.
-Bien, aimeriez-vous y entrer ?
-Je ne sais pas Madame, mais je suis prêt à vous suivre n’importe où.
-Vous êtes mignon, mais pas ce soir. »
Ma main va de plus en plus vite, je sens palpiter son sexe dans ma main, il est prêt à exploser, je n’ai plus beaucoup de temps.
-Ce soir, je rejoins des hommes de ma communauté, et ceux-ci me feront l’amour tous ensembles, ils me baiseront comme la petite chienne que je suis. Désapprouvez-vous ?
-Non Madame, vous êtes libres de faire ce que vous voulez de votre corps, vous êtes une déesse, et ces hommes sont chanceux de pouvoir faire partie de votre communauté.
-Vous avez raison, et j’espère que vous en ferez aussi partie.
-Hum, hum, (il est à bout), oui, c’est sure, dès demain !
-Bien. Monsieur fait lui aussi partie de ma communauté, dites-moi son nom ! »

Il écarquille les yeux, perdu entre sa mission et le plaisir que lui procure ma main « Madame, je peux pas … ». J’accélère le rythme, pressant un peu à chaque passage la base de son gland.

« Je répète, dites-moi son nom ! »

Dans une dernière accélération, je le sens se raidir, et tandis de son urètre jaillit un conséquent jet de sperme, il ne peut retenir ces trois mots :

« Clément Madame, Clément. »

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